En tant que chargée de scolarité pour la formation au certificat d’aptitude de professeur des conservatoires au Conservatoire national supérieur de musique et de danse de Paris (CNSMDP), mon rôle est d’assurer l’organisation du concours d’entrée de ce cursus d’études et d’organiser les stages des étudiants en CA (Certificat d’Aptitude).

Après un baccalauréat littéraire option facultative musique, j’ai suivi des études de musicologie, en licence puis en Master, à l’Université Jean-Monnet de Saint-Étienne tout en continuant à prendre des cours de cor. Une fois diplômée et primée (Prix du Mozarteum de France 2016), direction l’Opéra national de Paris, où, après un service civique à l’Académie, j’y intègre la bibliothèque d’orchestre pour une saison. Puis, c’est au cœur de la formation de professeur des conservatoires du CNSMDP que je travaille depuis cinq ans.

Racontez une anecdote ou un souvenir qui vous a marqué au conservatoire.

Lorsque mes parents m’ont inscrite au conservatoire à l’âge de 7 ans, je voulais faire du violon. Après un atelier de présentation du cor (le seul que je suivrai), mon choix se porte sur ce surprenant instrument… sans me douter un instant qu’il me fera participer aux grands spectacles de la classe de cor. Ainsi, je me retrouverai sur scène en personnage de film, en danseuse de flamenco, ou encore, quelques années plus tard, en bergère suisse d’un siècle éloigné à jouer du cor des Alpes. Que de drôles et de bons souvenirs !

Le conso en 3 mots :

  • Bienveillance
  • Respect
  • Joie

qu’est ce que cela vous a apporté d’être élève au conservatoire dans votre activité aujourd’hui ?

Cela m’a donné envie d’évoluer dans ce domaine et d’orienter mes études puis mon parcours professionnel dans la musique. D’ailleurs, je suis revenue aux Ateliers des Arts en tant que stagiaire auprès de la direction dans le cadre de mon Master 1. Le conservatoire a été un appui dans ma carrière et d’une certaine manière, cela m’a permis de déboucher sur mon emploi actuel. Après avoir été élève il y a quelques années, je veille aujourd’hui au bon déroulement de la scolarité d’étudiants musiciens.

Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu au conservatoire ?

Que même si l’apprentissage d’un instrument s’inscrit dans un cadre défini avec des compétences à acquérir par niveau, on peut aussi s’amuser et qu’ajouter un brin de folie et de fantaisie contourne bien des barrières.

Un conseil pour nos élèves ou nos futurs élèves ?

Aux élèves n’ayant pas encore choisi leur instrument : et si vous faisiez un petit tour par la classe de cor.