Je suis violoniste à l’orchestre de l’opéra national de Lyon depuis 32 ans.
Quel a Été votre parcours
J’ai commencé l’étude du violon à l’âge de 5 ans à l’école de musique du Puy-en-Velay dans la classe de Claire Tissot. A 13 ans j’ai continué mes études au conservatoire national de région de Lyon avec Huguette Lombard où j’ai obtenu une médaille d’or à l’unanimité du jury en 1986. Cette même année je suis entré au Conservatoire National Supérieur de Musique de Lyon, dans la classe de Milan Bauer et à l’orchestre de l’opéra de St-Étienne. Après avoir obtenu un premier prix au CNSM, je suis nommé violon solo de cet orchestre. Je suis entré à l’orchestre de l’opéra national de Lyon en 1992 où je poursuis mon activité professionnelle.
Racontez une anecdote ou un souvenir qui vous a marqué au conservatoire.
Mes premières années de violon ont été marquées par la personnalité de mon professeur Claire Tissot. Une femme dynamique et enthousiaste qui m’a transmis beaucoup de confiance et m’a encouragé à jouer avec expressivité. Ma participation à l’orchestre de l’école de musique m’a aussi marqué au point d’orienter ma vie professionnelle dans cette direction. J’ai aussi eu la chance, à 9 ans, de jouer devant Ivry Gitlis lors de sa venue au Puy-en-Velay , où il m’a témoigné sa bienveillance et ses encouragements.
Le conservatoire en 3 mots :
est un lieu de :
- Apprentissage
- Rencontre
- Épanouissement
qu’est ce que cela vous a apporté d’être élève au conservatoire dans votre activité aujourd’hui ?
On y apprend à jouer d’un instrument, à lire et comprendre la musique et surtout à jouer et partager avec les autres. On y fait également ses premiers pas sur scène devant un public. La découverte de l’environnement musical à l’école de musique du Puy-en-Velay a conditionné ma passion et mon désir d’en faire mon métier.
Quel est le meilleur conseil que vous avez reçu au conservatoire ?
Les meilleurs conseils que j’ai reçu à mes débuts sont la régularité de la pratique et l’écoute attentive de ce qu’on fait.
Un conseil pour nos élèves ou nos futurs élèves ?
Ce que je conseillerais aujourd’hui aux élèves du conservatoire, c’est justement la régularité de la pratique et l’écoute attentive de ce que l’on fait ainsi que persévérer avec patience et jouer avec plaisir.